Summary
Plant disease outbreaks, exacerbated by climate change, threaten food security and environmental sustainability world-wide. Plants interact with a wide range of microorganisms. The quest for resilient agriculture requires a deep insight into the molecular and ecological interplays between plants and their associated microbial communities. Omics methods, by profiling entire molecular sets, have shed light on these complex interactions. Nonetheless, deciphering the relationships among thousands of molecular components remains a formidable challenge, and studies that integrate these components into cohesive biological networks involving plants and associated microbes are still limited. Systems biology has the potential to predict the effects of biotic and abiotic perturbations on these networks. It is therefore a promising framework for addressing the full complexity of plant–microbiome interactions.
Résumé
Les épidémies de maladies végétales, exacerbées par le changement climatique, constituent une menace grandissante pour la sécurité alimentaire et la durabilité environnementale à l’échelle mondiale. Les plantes interagissant avec une grande diversité de micro-organismes, le développement d’une agriculture résiliente repose sur une compréhension approfondie des interactions moléculaires et écologiques entre les plantes et les communautés microbiennes qui leur sont associées. Les approches omiques, en établissant le profil d’ensembles moléculaires entiers, ont permis de mettre en lumière ces interactions complexes. Toutefois, décrypter les liens entre des milliers de molécules demeure un défi de taille, et les études intégrant ces éléments dans des réseaux biologiques cohérents impliquant les plantes et leurs microbes associés demeurent limitées. La biologie des systèmes offre un cadre prometteur pour prédire les effets des perturbations biotiques et abiotiques sur ces réseaux, apportant ainsi une approche intégrative pour mieux comprendre la complexité des interactions entre les plantes et leur microbiome.